Bon gré, mal gré, je me plie aux exigences de celui qui m'a si gentiment accueilli chez lui pendant une semaine en rédigeant - enfin ! - le traditionnel billet des touristes... Avis aux prochains, vous n'y couperez pas non plus !
Cela dit, la tâche est loin d'être aisée : entre ce que je n'ai pas le droit de dire, ce que je dois taire, ce qui a déjà été évoqué par mon estimé prédecesseur ( ou par mon hôte de Marc - pardon, de marque ) et ce dont je n'ai pas envie de parler, écrire ces quelques lignes se révèlerait presque être mission impossible ! Mais qu'à cela ne tienne, je relève le défi...

Par où commencer ? Puisque SitK s'y oppose, je ne découragerai pas ses futurs invités en parlant du mauvais temps qui a sévi pendant toute la durée de mon séjour, nous privant des charmes des nombreux parcs dont il nous fait si souvent l'article sur son blog, ou encore des splendeurs de Göteborg, une ville qui - je le crois sur parole - doit être splendide sous le soleil ( une concession qu'il n'est guère difficile de lui faire, puisque même par mauvais temps, la ville a de quoi envoûter les touristes )...
Nos visites se sont donc limitées à l'Universeum et au Musée d'Art Moderne ; le premier, il m'est interdit d'en dire un mot ; quant au second, je laisse le soin aux esthètes d'apprécier à sa juste valeur la beauté du spectacle qu'il offre aux yeux des fins connaisseurs lorsqu'ils se rendront sur place...

Fichtre ! N'ai-je donc rien à raconter ?
Réfléchissons...
* 2h plus tard... *
Non, je ne vois pas...

Bon, alors focalisons-nous sur des thèmes moins accrocheurs pour les touristes ;o)
J'ai eu le privilège d'assister à quelques cours avec Adrien ; une expérience remarquable et très enrichissante ! Les locaux de l'université sont impressionnants, mais particulièrement accueillants, tout comme le décor ; y étudier doit être un véritable plaisir ! L'atmosphère qui règne dans les salles de cours confirme cette première impression : le silence qui règne dès que le professeur prend la parole est le rêve de tout enseignant ! Les étudiants sont attentifs, posent des questions, écoutent... Et ce sans qu'il soit nécessaire au professeur de faire régner une quelconque discipline. Impressionnant ! Le rêve de tout enseignant...
En outre, mais il s'agit là d'un avis très personnel, le contenu des cours auxquels j'ai assisté était particulièrement intéressant, et les enseignants, non contents de simplement maîtriser leur sujet, faisaient preuve d'une véritable volonté de transmettre un savoir, d'y intéresser leurs élèves, bref, ils donnaient envie de s'intéresser à leur matière. Un enseignement de qualité, en somme, dispensé par d'excellents professeurs...
Par contre, si l'emploi du temps de SitK peut sembler "léger", il faut reconnaître que le travail autonome est assez conséquent, et surtout que le fait de suivre de A à Z des cours d'un tel niveau dans une langue étrangère est relativement éprouvant : fatigue et migraine sont des compagnes qu'il n'est pas rare de ramener chez soi à la fin des cours !

Sinon, pour ceux qui s'inquiètent, SitK va bien ! Il est encore sous le charme de la Suède ( et il a bien raison ), mais il commence à s'intégrer et se débrouille comme un chef dès lors qu'il s'agit de se faire comprendre. En revanche, ne comptez pas trop sur lui si vous voulez aller d'un point A à un point B par les transports en commun ; les voyages avec lui se font parfois "au petit bonheur la chance" !
Son installation est à présent quasiment terminée, que ce soit en terme d'équipement, de rangement ou d'aménagement ; il faudra bientôt changer le nom de ce blog de "IIEn : way to Sweden" à "ENSIIEn in Sweden" !

C'est sur ces mots je pense que je vais conclure ce billet, en espérant que les prochains visiteurs auront un peu plus de chance au niveau du temps... Pour moi, ce n'est pas trop grave, puisque malheureusement pour SitK, je lui ai promis de revenir, ne serait-ce que pour voir ce que je n'ai pas pu visiter cette fois-ci ( pourquoi personne ne croit que c'est la vraie raison ? C'est fou ça... ) :p
Si je puis me permettre un conseil néanmoins : ne tardez pas trop, sinon, ce n'est pas le mauvais temps qui vous empêchera de profiter des charmes de la Suède, mais la nuit... qui deviendra de plus en plus longue !